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Consulter les vacations des médecins
Vous pouvez également voir la liste et prendre rendez-vous directement sur le site de la Direction de la SCIC RICHERAND:
http://www.centre-de-sante-richerand.fr/
Centre Santé RICHERAND
Consultation sans rendez-vous du :
Lundi au vendredi de 9h à 18h
Noter que lors de ces consultation:
- Un seul motif de consultation sera traité.
- Ni certificat, attestation outre document non urgent ne sera établi ou rempli par le médecin (certificat MDPH, certificat de non contre indication au sport...)
- Les patients seront vus par le médecin par ordre d'arrivée.
Le médecin pourra vous orienter vers une consultation quelques jours plus tard si votre motif n'est pas urgent.
Exigeons un Service Dentaire dans la SCIC Santé RICHERAND
« Les antibiotiques, c’est pas automatique », ce slogan qui date d’une vingtaine d’années est loin d’être démodé. En 2022, la consommation est repartie à la hausse, surtout chez les enfants.
En 2022, Santé publique France note une augmentation de 16,6 % de la consommation des antibiotiques prescrits en ville, par rapport à 2021. Chez les enfants de 5 à 14 ans, la hausse atteint 41,8 %. Les niveaux restent toutefois « légèrement inférieurs à ceux de 2019 », note l’institution.
« Les antibiotiques, bien se soigner, c’est d’abord bien les utiliser. »
Santé publique France
[#Antibiotiques] Augmentation pour la deuxième année consécutive des prescriptions et de la consommation d’antibiotiques en 2022 en ville
Soit une hausse de 16,6 % par rapport à 2021
Lire le communiqué https://t.co/wrSCqhLk19 pic.twitter.com/R0SdMG8XUU
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) November 13, 2023
La pandémie de Covid-19 avait permis, grâce aux gestes barrière, de limiter les infections hivernales. Mais depuis, la consommation est repartie à la hausse. Surtout, chez enfants de 0 à 4 ans. En 2021, les prescriptions ont augmenté pour revenir quasiment au même niveau qu’en 2019, avant la pandémie de COVID-19.
« Les années 2021 et 2022 se sont accompagnées d’une reprise des infections hivernales courantes, des consultations médicales et des prescriptions d’antibiotiques, particulièrement au cours de leurs derniers trimestres », explique Santé publique France.
Les Français sont de grands consommateurs d’antibiotiques. Mais, la prise excessive présente des risques pour la santé. Comme celui de développer des bactéries résistantes à ces traitements. C’est l’antibiorésistance.
Les experts le martèlent : les antibiotiques sont utilisés pour lutter contre les infections bactériennes, ils ne sont pas efficaces contres les virus, comme ceux du rhume, de la grippe ou de la bronchiolite, par exemple.
Pour en savoir plus : www.antibiomalin.fr
Marilyne Perioli 23 novembre 2023 www.vivamagazine.fr
Echos de la SCIC Santé RICHERAND
Le débat s’est focalisé sur le courrier du 14/11/2023 de l’ARS à l’Administrateur Judiciaire et au Président de la SCIC Santé Richerand et ses conséquences.
En résumé c’est la confirmation d’un soutien exceptionnel de l’ARS à la hauteur de 200K€ et une attente de la part de l’instance dirigeante des engagements et des actions concrètes inscrits dans le plan de retour à l’équilibre, des changements dans la gouvernance et des avancées sur la création d’une future association distincte de la SCIC et dans son conseil d’administration une véritable expertise en gestion financière et budgétaire.
Le débat s’est installé par suite de l’intervention de l’Administrateur de la CCAS sur la demande de reporter l’AG de la SCIC courant janvier 2024 sur la nécessité d’éclaircir les aspects juridiques, économiques de cette Association, le rôle de la SCIC et leurs gouvernances....suite....
L'Aide médicale de l'État (AME) est un dispositif d’aide sociale permettant aux étrangers en situation irrégulière résidant sur le territoire français depuis plus de 3 mois (dès le 1er jour pour les enfants) et sous condition de ressources, de bénéficier d'une prise en charge de leurs soins en médecine de ville et à l’hôpital dans la limite des tarifs de la sécurité sociale et avec un panier de soins réduit. Ce dispositif doit être renouvelé tous les ans et concernait, en 2022, 415 000 bénéficiaires pour un budget estimé à environ un milliard d’euros soit moins de 0,5% des dépenses totales de santé. [1]
Malgré la mobilisation de la communauté médicale et scientifique au printemps dernier et de nouveau ces dernières semaines, un amendement proposant la suppression de l’AME, au profit d’une "aide médicale d’urgence" au périmètre restreint excluant les soins primaires, a été voté au Sénat le 7 novembre 2023 à l’occasion de l’examen du projet de loi immigration. [2] S’il était adopté à l’Assemblée nationale en décembre prochain, il limiterait et retarderait de façon majeure l’accès aux soins de cette population déjà particulièrement vulnérable conduisant à une augmentation du recours aux soins hospitaliers urgents, plus complexes et plus coûteux.
Cet amendement est un non-sens sur le plan de la santé publique, mais aussi économique, et n’est ni plus ni moins qu’une atteinte grave aux principes des droits humains garantissant un droit à la santé et aux soins pour toutes et tous sur le territoire français et européen. [3,4]
L’immigration est un phénomène observé mondialement. Les motifs de départ sont le plus souvent en lien avec les études, d’ordre économique, familial ou liés à l’insécurité. [5,6] A l’heure actuelle, les travaux épidémiologiques, sociologiques et démographiques battent en brèche l’idée d’un "appel d’air" basé sur le modèle de protection sociale français et sur l’existence de l’AME. Ils viennent conforter l’idée que la migration pour raison de santé est marginale parmi les motifs de départ des pays d’origine. [7]. De plus, le système de protection sociale étant en réalité méconnu des étrangers en situation irrégulière et le parcours administratif étant complexe, on estime que près de la moitié des étrangers éligibles à l’AME n’y ont pas recours y compris parmi ceux atteints de maladies chroniques. La restriction de l’AME n’aurait donc aucun effet sur les flux migratoires. [8,9]
En supprimant l’AME et en limitant l’accès aux soins des sans-papiers, le législateur accentuerait par contre le renoncement aux soins d’une population déjà précaire, augmentant les retards au diagnostic et aux traitements. Ces retards entraîneront des recours aux soins tardifs avec des pathologies à un stade avancé, faisant alors peser les coûts sur le système hospitalier public déjà largement fragilisé. En effet, cela se traduira par une sollicitation accrue des permanences d’accès aux soins de santé (PASS) et des services d’urgences, ainsi que par davantage d’hospitalisations dont la complexité et la durée impliquent de facto des coûts plus élevés. [10-15] De plus les sorties d’hospitalisation en soins de suites et de réadaptation, déjà difficiles chez ces populations en situation de précarité, seront rendues impossibles, une couverture maladie étant indispensable avant tout transfert. Ce phénomène ne fera qu’accentuer la congestion déjà majeure de l’hôpital public. L’analyse de la période de restriction de l’accès à la protection sociale décidée en Espagne en 2012 pour les étrangers en situation irrégulière a conclu à une augmentation de l’incidence de certaines maladies (y compris transmissibles) ainsi qu’à une augmentation du taux de mortalité dans cette population, conduisant le gouvernement espagnol à reculer et à rétablir cet accès aux soins. [16-18] Ainsi, loin de limiter les dépenses, la suppression de l’AME ferait porter sur le système hospitalier public le poids de décisions politiques éloignées de la réalité et en contradiction avec les principes de santé publique, sans compter les surcoûts que cela entraînera comme cela a été démontré ailleurs. [19]
Nous, sociétés savantes, collèges, fédérations, syndicats et associations médicales appelons solennellement les députés de l’Assemblée nationale et le gouvernement à ne pas supprimer l’Aide médicale d’état, à s’opposer fermement à toutes restrictions de son périmètre, et à revenir sur les limitations qui lui ont été adjointes depuis sa création (délais de carence et plafond de ressource en particulier). Il est également indispensable de garantir un accès effectif à ceux qui en relève et de lutter efficacement contre les refus de soins dont ces bénéficiaires font l’objet. Ces conditions sont nécessaires au maintien d’un accès aux soins effectif pour cette population vulnérable et sont en cohérence avec les recommandations nationales et internationales.
Contacts presse : c.cheneau@infectiologie.com
Hélène Colombani, Présidente FNCS – president@fncs.org – 06 68 05 94 20
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